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Créé par frerepierrot le 01 sept 2016 | Dans : Fianarantsoa, voyage
A Madagascar, ceux qui ont été à l’école avant 1975 n’auront aucune difficulté à converser en français. Avant cette période, 70 à 80% de la population parlaient couramment la langue de Molière, il était enseigné dès la maternelle
En 1975, l’enseignement fut « malgachisé » à outrance et le français a été « mis de côté ».
Depuis, la langue de Molière n’a pas retrouvé ses lettres de noblesse dans l’enseignement à Madagascar.
Structure de phrase en malgache : VERBE + COMPLEMENT + SUJET
Exemple :
Je mange du riz = Mihinana vary izaho. Littéralement : mange du riz je.
Je mange du pain = Mihinana mofo izaho. Littéralement : mange du pain je.
Il n’y a pas de verbe « être » en malgache :
Exemple : Le thé est froid = Mangatsiaka ny dite. Littéralement : froid le thé.
Le riz est cuit = Masaka ny vary. Littéralement : cuit le riz.
L’alphabet malgache ne comporte que 21 lettres, en fait tout l’alphabet sans les lettres c, q, u, w et x. Le e se prononce é, le o se prononce ou¸ et le g se prononce gue devant toutes les voyelles. La lettre s est toujours sifflante.
Créé par fanantenanaespoir le 14 mar 2013 | Dans : Marojejy
Situé dans la partie Nord-Est de Madagascar entre les villes d’Andapa et Sambawa le Parc de Marojejy s’étend sur 60000 ha. Le sommet du massif culmine à 2132m. Un endroit rare où il est possible de marcher en partant des forêts de basse altitude jusqu’à la toundra de haute montagne et sa brousse ericoïde. La diversité de vie y est extraordinaire. Maurice, Guy et moi nous nous réjouissons de le découvrir.
1er jour. Nous attérissons à Sambawa où l’odeur de la vanille nous titille les narines. Jean-Clause avec son taxi 4L nous enmène à Andapa. Avec Flavienne et Eric nous organisons notre expédition sur le Marojejy. Nous rassemblons nos provisions pour quatre jours d’aventure (riz, carottes, poulet vivant, poissons séchés, conserves, haricots …) sans oublier les bougies et surtout les boissons.
2ème jour. Nous sommes arrivés à l’entrée du Parc. Il fait très chaud et humide. Nous sommes en nage dès les premiers efforts. Felix notre guide nous encourage et nous promet dès que la forêt sera plus dense il fera moins chaud.
Nous entrons dans la forêt et partout autour de nous d’étranges bruits se font entendre. Felix nous dit que se sont les lémuriens. Il nous montre sur un tronc le roi du camouflage, je le distingue à peine, Guy voudrait le toucher car lui non plus n’arrive pas à le voir distinctement. Felix nous en empêche « attention il mord ». Plus loin un serpent aux couleurs beige et noir se glisse entre les feuilles et du haut d’un buisson un caméléon nous observe. Et là tout près de ma main sur une branche une ribambelle de fourmis coiffées d’une couronne blanche se déplacent à la queue leu leu.
Couverts de sueur, éreintés, fatigués mais heureux d’avoir vu le couac bleu, le mille pattes rouge, l’oiseau endémique vanga et son nid, nous arrivons au camp Mantella à 450 m d’altitude.
Après une petite pause, nous sommes allés voir la cascade Humbert. Un site magnifique où il fait bon se rafraîchir quand il fait si chaud. Nous nous amusons comme des enfants en nous éclaboussant. Felix nous rappelle et nous donne l’ordre de rentrer au campement, la nuit tombe très vite. D’ailleurs le ciel s’obscurcit, des nuages menaçants s’accumulent au-dessus de la forêt, l’orage est proche. Nous nous hâtons, il faut traverser le torrent avant la pluie. A peine entrés dans les cabanes qu’un rideau d’eau tombe du ciel. Jamais je n’avais vu tomber tant d’eau à la fois. Au bout d’une heure la pluie se calme et l’orage s’éloigne, nous grimpons un petit sentier boueux et glissant pour rejoindre Primo le cuisinier. Il nous a préparé un bon repas ; des haricots, des nouilles aux carottes. Puis nous allons nous coucher dans nos petites cabanes de toile de quatre places.
La forêt humide nous offre un concert de croassements de grenouilles verte, rouge et jaune. Mais bien vite le sommeil nous gagne.
3ème jour. Au matin très tôt vers 5h nous faisons un brin de toilette avec l’eau fraiche du torrent. Quelques rayons de soleil commencent à traverser le feuillage dense des arbres. En route vers Simpona. Le sentier devient de plus en plus abrupt et étroit. La mousse humide et les feuilles rendent le sol glissant. Le sentier se cache sous une multitude de racines enchevêtrées.
Une sangsue s’est fixée sur le pied de Felix. Je meurs de soif et mes vêtements sont trempés de sueur. Je ne comprends pas cette fatigue qui m’envahit doucement car j’ai l’habitude de faire des randonnées assez ardues dans les Vosges et dans les Alpes. J’essaye de me raisonner, de contrôler ma respiration, de bien regarder où tu mets les pieds, le camp Simpona n’est pas si loin ….
Nos efforts sont récompensés, nous arrivons au belvédère. Un magnifique panorama s’offre à nous.
Le camp se trouve à une centaine de mètres. encore un petit effort et je pourrai m’allonger. J’ai les jambes en compote.
Je n’avais même pas le temps de récupérer que Maurice et Guy me secouent. Lève toi nous allons voir les Sifaka soyeux, ce sont de lémuriens qui vivent uniquement ici, il y a une famille tout près, viens Felix va nous les montrer. Nous allons suivre une équipe de chercheurs qui sont sur place depuis 6 mois et qui savent où les voir de près sans les déranger.
Ces lémuriens sont baptisés « les fantômes de la forêt » car tels des ombres blanches ils semblent traverser les arbres.
4ème jour. C’est le grand jour. Nous allons monter au sommet. La nature qui nous entoure nous émerveille.
très vite le sentier devient raide. Il faut avancer à quatre pattes, les racines sont gigantesques, un mauvais pas est c’est la chute assurée. Il fait très chaud, nous transpirons énormément.
Après une heure d’effort nous atteignons une plateforme. Il fait bon de s’assoir et de souffler un peu avant d’attaquer la dernière montée.
Une orchidée nous encourage à reprendre l’escalade. Guy ouvre le chemin, le sommet n’est pas loin.
La nuit tombe très vite. Primo nous prépare un dernier repas, le poulet. Mais se suis trop fatiguée et je ne peux pas honorer ce festin. Je me contente de manger un peu de salade de carottes.
5ème jour. Dernière étape, après avoirt fait notre toilette matinale, nous descendons vers Mandena. La forêt nous offre encore quelques merveilles, un tapis étincellant de mousse orange, un énorme arbre qu’on nomme l’étrangleur car il sait encercler et étouffer les arbustes qui ont la malchance de pousser près de lui.
Nous traversons quelques petits torrents où sous les cailloux se cachent des crabes. La forêt s’éclaircit, le sentier devient plus large. Au bout de 7h de marche intense nous arrivons à l’entrée du parc. Tout ce qui m’entoure est merveilleux, mais mon corps transpire , j’ai l’impression de me transformer en flaque d’eau. Il faut à tout prix que je me repose.
Tout en me reposant les mots de Marcel Aymé me reviennent en mémoire « La forêt c’est encore un peu du paradis perdu. Dieu n’a pas voulu que le premier jardin fût éffacé par le premier péché« et ceux de Pierre Gascar » Les forêts sont la mémoire de la terre. Elles perpétuent l’image des âges primitifs et reproduisent aux dimensions du monde, la zone de clair-obscur que comporte notre esprit. »
Mais aujourd’hui le Marojejy est menacé. La population s’est installée plus largement à l’intérieur du parc et a brûlé ( tavy) d’importantes surfaces de forêt pour faire pousser le riz et le manioc. Toutes les forêts adjacentes au parc ont été coupées et brûlées. Nombreuses sont aussi les coupes illégales de bois précieux tels les bois de rose, un bois d’une exceptionnelle beauté, fort prisé en Chine et dans le monde occidentale.
Le Marojejy n’est plus qu’un îlot de forêt primaire. L’avenir de cet endroit extraordinaire, unique est bien sombre.
Créé par fanantenanaespoir le 19 oct 2012 | Dans : les tsingys
1er jour
Quand nous arrivions en taxi-brousse à la gare routière d’Antsirabe, à peine sortis du bus, une dizaine de personnes nous bousculent. Chacune veut nous entraîner vers son pousse-pousse. Nous déclinons toutes les offres. Maurice a horreur d’utiliser l’homme en tant que traction animale.
Le centre ville est assez loin et aucun taxi voiture dans le coin. Les personnes autour de nous, nous interpellent, nous tiraillent pour nous faire comprendre que c’est dimanche aujourd’hui les taxis ne travaillent pas, seuls les pousse-pousse sont disponibles. La chance nous sourit à une dizaine de mètres une 4L beige s’arrête.
Vite il faut demander le chauffeur s’il veut nous emmener. A notre surprise c’est une sœur qui est au volant, nous nous présentons et c’est avec plaisir qu’elle nous conduit à la maison d’accueil de l’église catholique romaine du diocèse d’Antsirabe le Diantan’Hôtel, elle-même fait partie d’une congrégation religieuse voisine les sœurs de la Sainte Croix.
Au Diantan’Hôtel après avoir pris une douche rafraîchissante, nous rencontrons notre guide Iholy et le chauffeur Edi pour arrêter les formalités de notre expédition vers les Tsingys. Pendant plus de 2h nous discutons du coût ,et de la prestation. Edi devra descendre à Belo à vide avec son 4X4, la descente du fleuve en pirogue, 150 km durera 4 jours, 2 jours pour visiter les Tsingys, 2 jours pour découvrir les baobabs à Morondava, 1 jour pour remonter. Tout est mis par écrit sur un contrat signé par tous.
2e jour
Au matin avec Iholy nous allons faire les achats en ville. Antsirabe est situé au cœur d’une région très agricole, on y trouve tous les fruits et agrumes. Nous achetons du riz, carottes, oignons, poissons séchés, citron, gâteaux secs, boissons…
Edi vient nous chercher avec le 4X4 bleu et nous partons vers Miandrivazo.
Plus nous roulons vers le Sud Ouest plus le paysage s’assèche et bientôt me fait penser à la croûte lunaire avec les couleurs allant du jaune paille des herbes et le rouge sang de la latérite.
Nous faisons halte au restaurant bar « Baobabs ». Iholy nous recommande de boire une bière THB pendant qu’elle s’occupe des formalités auprès de la police pour descendre le fleuve.
L’attente se fait longue, nous découvrons le rythme de l’administration malgache. Chaque chose en son temps et du temps pour chaque chose « mora, mora ». Les gendarmes sont allés manger, puis feront une sieste !
Pour chasser l’ennui, nous allons faire un tour au marché. Maurice déniche un beau chapeau.
15h . Enfin nous rejoignons l’embarcadère. Une grande pirogue en palissandre nous attend au bas de quelques marches. Des femmes y font la grande lessive et une ribambelle d’enfants nous regardent.
Nous faisons la connaissance de notre piroguier, Paul, un jeune gaillard de 18 ans, et du cuisinier tout aussi jeune Tom.
Nos provisions sont déjà rangés judicieusement dans la barque, on nous donne un carré de mousse qu’il faut mettre sous les fesses, les sacs à dos serviront de dossier. Nous sommes prêts.
Mais Paul est en discussion avec le responsable de l’embarcadère, le vieil homme lui conseille de ne pas partir, un orage menace à l’horizon. Les palabres durent, durent…
16h , Nous voilà partis. Le fleuve est très large, l’eau est opaque, voir brune. Iholy nous dit « nous allons essayer d’aller le plus loin possible avant l’orage.
18h, L’orage éclate. Nous nous battons avec le vent pour monter nos tentes sur un banc de sable. La pluie tombe drue, les éclairs sillonnent le ciel. Vers 23h Iholy nous apporte un rizotto succulent. Comment a-t-elle fait pour cuisiner sous la pluie ?
3e jour
Tôt le matin nous prenons notre petit déjeuner, gâteaux secs et café. Paul et Tom chargent la pirogue. Guy veut les aider, il soulève le couvercle d’une cocotte, surprise un poulet s’en échappe, nous lui courons tous après pour le rattraper.
La pirogue glisse sur le fleuve, plutôt serpente car il faut éviter de heurter les bancs de sable. C’est la saison sèche et le Mahajelo n’a pas beaucoup d’eau. Souvent nous devons mettre pieds à terre et pousser la pirogue.
Nous découvrons le long de l’eau, la vie du peuple du fleuve. C’est grâce à cette voie fluviale que les villages sont ravitaillés. Nous croisons d’autres piroguiers qui remontent le fleuve à vide en s’appuyant sur une perche pour avancer.
A midi nous faisons halte sous un gigantesque manguier. Tout de suite nous sommes entourés par un groupe de personnes. Le chef du village nous présente un jeune homme avec une épaisse croûte de boue sur la tête. Il nous explique que celui-ci s’est blessé en tombant d’un manguier et qu’il souffre beaucoup, il nous demande si nous avions un remède miracle. Maurice lui donne un antiseptique, c’est tout ce que nous avions dans nos sacs à dos. De toute façon n’ayant aucune compétence médicale il fallait surtout ne pas donner n’importe quoi.
Nous repartons, notre pirogue est entourée de jacinthes d’eau. Iholy nous explique que cette belle fleur est envahissante, un véritable fléau pour la navigation.
Le soleil décline et fait contraster la couleur rouge de la terre avec le bleu gris de l’eau.
Soudain nous entendons une musique, des chants malgaches, nous approchons de notre prochaine halte pour dormir. Demain nous quitterons le Mahajelo pour rejoindre le Tsiribina.
4e jour
Bercés par les coups de pagaies nous avançons dans notre aventure. Paul et Tom nous font la sérénade. Sur le bord de l’eau nous apercevons quelques huttes et sur les espaces humides laissés libres par le fleuve les paysans cultivent le riz. Une aigrette se pose sur un arbuste, et plus loin un héron gris sèche ses ailes et d’autres oiseaux que nous ne connaissons pas se nichent sur cette petite île éphémère de jacinthes d’eau.
Nous nous arrêtons pour midi dans un village. Une dizaine d’enfants nous souhaitent la bienvenue. « Veloma, comment t’appelles tu ?, nous leur distribuons quelques savonnettes, du dentifrice, des petits flacons de parfum, des stylos, leur joie est immense. Un énorme zébu vient également nous saluer.
La prochaine étape est la cascade d’Anosinapela. C‘est une piscine naturelle d’eau douce on peut s’y rafraîchir et c’est que nous faisons avec plaisir car aujourd’hui plus que les autres jours le soleil est vraiment torride et l’air est lourd.
Après une pause d’une heure nous voilà repartis sur le fleuve mais au bout d’un quart d’heure le vent s’est levé, des vagues de plus en plus fortes commencent à balancer notre pirogue. Iholy nous conseille d’accoster et de rejoindre à pied le prochain campement qui n’est plus très loin. Paul et Tom nous y rejoindront
5e jour
Nous avons pris du retard. Iholy se débrouille pour nous trouver un bateau plus rapide. Au matin, un canot moteur des gendarmes est mis à notre disposition.
Malheureusement il fallait réparer le moteur avant de partir.
3h plus tard, le moteur était démonté, nettoyé, remonté, ouf !
Nous glissons au bas de gigantesques falaises hautes de 50 m où se cachent les chauves souris géantes.
Sur berges les branches, et racines des restes de la forêt primaire viennent se mirer dans l’eau.
Souvent le moteur de canot tousse et s’arrête, grâce à la débrouillardise du gendarme il arrive quand même à repartir. Avec beaucoup de peine nous arrivons au village Antanambao où un char à zébus nous attend.
Pendant près d’1h nous sommes secoués, cahotés sur des sentiers au milles trous jusqu’à un gué que nous devons traverser à pied. L’eau est sombre, opaque, courageux nous retroussons nos pantalons et traversons en espérant qu’aucun crocodile ne se trouve dans les parages.
La nuit tombe déjà, Edi nous attend à Antsiraraka avec le 4X4 bleu. Il faut faire vite pour rejoindre Bekopaka et emprunter le dernier bac pour traverser le fleuve Manambolo . Il nous reste 3h de piste inconfortable à faire, heureusement Edi la connaît par coeur.
21h Nous sommes arrivés à bon port. Dans le noir, éclairés par nos lampes frontales nous montons nos tentes et sans tarder nous allons dormir dans nos duvets.
6e jour
Nous faisons connaissance avec notre guide des Tsingy, André.
Les Tsingy, « marcher sur la pointe des pieds » sont des massifs résultant de milliers d’années d’accumulation de fossiles, coraux et coquillages au fond de la mer. Après le retrait de la mer dans cette partie de Madagascar, c’est l’érosion qui a façonné les pics et crée ce lieu unique au monde.
Nous choisissons le circuit RANOTSARA: pour découvrir pendant 3h cette forêt minérale. Mais avant d’y pénétrer il nous faut mettre des baudriers.
Le site est entièrement aménagé, mais la progression entre les rochers se fait de plus en plus difficilement. Des filins accrochés en plusieurs points permettent d’assurer notre sécurité.
Arrivés tout en haut, une vue saisissante, un magnifique panorama s’offre à nous, le « toit des Tsingy » !des millions de roches effilées et tranchantes telles des lames de rasoir s’étalent à perte de vue devant nous.
Sur la suite du parcours, nous avons rencontré un pont suspendu, des échelles plusieurs passages dans d’étroites grottes, Maurice doit enlever son sac à dos pour pouvoir y passer. André est chaussé de tongs comment fait il pour ne pas se blesser ? Un boa caché dans une crevasse nous oblige à faire un détour.
Nous restons deux jours dans le campement.
8e jour
Nous quittons le campement tôt pour prendre le bac, il faut parfois attendre un bon moment les opérations d’embarquement sont délicates. Pendant qu’Edi prend avec le 4X4 dans la file d’attente, nous allons déjeuner au restaurant Mad Zebus à Belo sur Tsiribina . nous y dégustons des brochettes de viande de zébus succulentes accompagnés de petits légumes et d’achards aux mangues.
La traversée du fleuve est calme et dure une bonne demi-heure
Puis nous reprenons la piste rouge chaotique vers Morondava. Nous arrivons à l’hôtel, de jolis bungalows bien confortables au bord de la mer. Nous nous dépêchons de prendre une bonne douche ce soir nous allons faire la fête au Baobab café.
9e jour
Nous allons rendre visite à tous les baobabs de la région. L’allée des baobabs est composée d’une quinzaine de baobabs sur une centaine de mètre. Le soleil se lève à l’horizon et teinte de rouge ces arbres magnifiques, le paysage et les couleurs deviennent féeriques. De nombreux enfants sont déjà là pour quémander des bonbons, gâteaux, argent, nous leur donnons quelques stylos.
Ces arbres sont fabuleux, la légende raconte que si leurs branches ressemblent à des racines, c’est parce que les dieux les ont arrachés de terre pour les replanter à l’envers pour les punir de leur orgueil et d’avoir pousser aussi gros et haut et surtout d’avoir une si grande longévité 2000 ans 5000 ans et plus encore.
6km plus loin nous nous étonnons devant deux baobabs qui s’enlacent et Iholy nous récite ce poème malgache :
« La lumière a fait de nous des esclaves de l’amour. Pour te serrer contre moi deux bras ne suffisent pas .Pour grandir auprès de toi, j’ai caressé de mes mains les rayons chauds du matin. Tant de pages se sont tournées sous le soleil et la pluie, parfois dans l’inconfort des journées sombres. Parfois au contraire la douceur du moment crée le bonheur et l’espoir. Nos fleurs époustouflantes s’épanouissent et donnent de magnifiques fruits. La sérénade du vent et la beauté de ses chants chaque jour nous rapprochent. On s’aime et on grandit ensemble. »
Puis nous sommes allés un peu plus loin sur la piste de Belo et là nous avons trouvé le Baobab sacré si large qu’il faut neuf personnes se donnant la main pour en faire le tour. Nous y laissons trois offrandes et en notre intérieur formulons un vœu.
10e jour
Le retour vers Antsirabe. Une excursion fatigante car les routes ont été détruites par les différents cyclones et rien n’a été réparé. Edi est un bon chauffeur, et essaye au maximum de nous secouer le moins possible, Maurice et Guy on heurté plusieurs la tête au plafond du 4×4, nous roulons doucement, il faudra toute la journée pour arrivé à Antsirabe.
Créé par fanantenanaespoir le 20 jan 2012 | Dans : Madagascar 2011
Le recueil entier peut être téléchargé dans la page documents à télécharger
Mecredi 2 novembre 2011
Très tôt sous un beau soleil nous prenons la nationale 2 qui nous conduit à Moramanga à 120 km à l’Est de Tananarive. Nous amorçons la descente, quittons les hauteurs de Tana, traversons des forêts de plus en plus denses, et tout au long du parcours nous voyons de belles rizières je dirai en pleine activité, des familles entières y travaillant.
A 12h nous arrivons à Moramanga petit bourg qui est au centre des échanges entre Tananarive et Tamatave. Nous prenons le repas « au coq d’or » contrairement à son nom c’est un restaurant qui sert des spécialités chinoises, de belles pâtisseries derrière une vitrine nous rappellent un peu la pâtisserie de chez nous! Ce restaurant bien connu est fréquenté par « les blancs », pratiquement tous les touristes font une halte ici, c’est ainsi que nous avons rencontré un groupe de personnes du « Groupama « (que nous allons côtoyer à plusieurs reprises) et deux autres familles alsaciennes!
Vers 13h nous transférons nos bagages dans un bus « taxi-brousse » surélevé, faisons connaissance avec deux nouveaux chauffeurs nous allons nous rendre à Anosibé An’Ala, qui veut dire « île dans la forêt » un petit village chez Frère Fidèle où une autre Communauté des Frères est établie. A 13h15 nous nous frayons un passage entre les étals et les gens qui circulent dans cette ville et « attaquons » notre piste longue de 71 km très exactement. Cette piste est mauvaise, (mais moins qu’elle ne l’était en 2007) les 5 premiers kilomètres de la latérite, et ensuite le reste du chemin a été « aménagé » consolidé par des pierres, ce qui rend la route plus carrossable, mais nous sommes secoués pendant près de 4 heures dans un véhicule « Mercédez-Benz » vieux de plus de 40 ans! Durant notre trajet nous n’avons rencontré que très peu de monde, pratiquement pas de véhicule et dans les petits villages quelques enfants qui nous ont fait un signe de la main.
Créé par fanantenanaespoir le 16 déc 2011 | Dans : Madagascar 2011
Fin avril, nous avons eu connaissance par nos amis, Raymond et Odile, qu’un voyage humanitaire vers Madagascar, se préparait. Notre intérêt pour ce pays était connu.
Ce déplacement, prévu pour la fin 2011 (bonne période, paraît-il) ayant pour but de constater l’avancement des chantiers engagés, et prévoir les opérations futures, soutenus par Fanantenana-Espoir.
Notre décision de participer, si possible, à ce voyage est prise en 24 heures.
Aujourd’hui, nous saluons les organisateurs, le travail fait par nos nouveaux amis pour la préparation de l’expédition durant de longs mois, objectif : réussir.
Nous avons découvert Madagascar, un mélange de splendeurs naturelles et de misère. Au départ, envahis d’une grande émotion, nous avons vécus des moments très durs et poignants.
Au fil des jours, en dehors, des paysages merveilleux, l’enthousiasme de cette jeunesse, dans les villages, les écoles et lors des diverses manifestastions, nous a séduit.
Les oeuvres et actions des nombreuses ONG, associations, telles que Fanantenana-Espoir, Vozama et autres bénévoles sont remarquables. Porteront-elles au final, les fruits escomptés ? Nous le souhaitons de tout coeur. C’est formidable, ce que font ces personnes, qui mériteraient plus d’attention et un appui plus soutenu, pour offrir à ce peuple, non pas le luxe, mais au moins l’alimentation en eau (il y a des sources)
en électricité (il y a du soleil en permanence) afin de permettre à ces gens de commencer à vivre, des voies de communication, pour éviter les longues marches (2/3 heures) pour aller à l’école, au travail, aux centres de soins médicaux, si rares.
Il faut motiver, encore et toujours cette population, à l’importance cruciale de la salubrité, dans les villes, la campagne, pour endiguer les maladies et augmenter l’espérance de vie, ou simplement vivre sainement.
Manque de moyen, peut-être, mais des opérations de ramassage des détritus, papiers, plastiques etc…ne coûtent rien ou peu, si elles sont réalisées, par les habitants, donc les responsables.
De telles actions donneraient un aspect différent, et, plus en phase avec le charme naturel du pays qui mérite mieux ; mais qui doit aussi se prendre en mains, par lui-même.
Enfin, merci à tous, pour vos explications sur le fondement de votre engagement total dans les actions humanitaires, qui méritent d’être poursuivies et encouragées.
Un hommage tout particulier aux Frères Romain
et Claude, chacun plus Malgache que les Malgaches.
Ce pays est leur paradis sur terre.
Pour conclure, encore grand merci à la Présidente Raymonde, à Josiane la trésorière itinérante, à leur époux, aux Frères de la Doctrine Chrétienne, aux religieuses, à tous les autres intervenants de près ou de loin, en Alsace et à Madagascar, pour leur implication et contribution pour aboutir à un résultat très positif de ce voyage. Objectif atteint – Tout s’est bien passé.
Anne et Robert
Créé par fanantenanaespoir le 09 déc 2011 | Dans : Île Sainte Marie
MADAGASCAR, je crois connaître ce pays puisque j’y étais déjà quatre fois, et pourtant il me fait chaque fois découvrir de nouvelles sensations car chaque coin a ses particularités.
Je voudrais donc ne parler que de ce qui m’a le plus frappé. C’est le troisième jour à l’île Sainte Marie où j’ai traversé l’île d’ouest en est accompagné de deux courageux randonneurs.
Notre guide Raphaël nous a pris en charge à la sortie de l’hôtel et nous avons commencé notre balade sous un soleil de plomb. Je pensais errer sur des sentiers ombragés et surprise il n’y avait pratiquement pas de végétation assez dense pour me protéger du soleil.
C’est donc sous la chaleur accablante que j’ai sillonné l’île en découvrant des paysages magnifiques où s’alternaient les rizières, les girofliers, les manguiers, les arbres à litchis et les plantations de vanille.
Les gens que je rencontrais étaient très chaleureux et vu mon état de transpiration un léger sourire de leur part faisait croire qu’on pouvait lire leurs pensées que j’interprétais « quelle idée peuvent avoir ces vazas de se promener sous une telle chaleur et transpirer de la sorte ».
Nous avons suivi notre chemin jusqu’au dernier et peut-être le seul village que nous avons pu rencontrer où séchaient les clous de girofles et un pêcheur qui réparait les filets de pêche. Donc un lieu calme sans stress où chacun vaquait à ses occupations .Sur la route de la seule auberge nous avons croisés des touristes sur des quads pétaradants qui faisaient vraiment tâche dans cet endroit si calme. Ces « intrus » ont tout de même reconnus que notre solution de venir à cet endroit à pieds était certainement plus agréable. Mais disaient -ils la vérité ?
Nous nous sommes désaltérés et décidé de poursuivre notre chemin vers les mangroves et la mer tant qu’une pirogue était disponible vu que des touristes en 4X4, encore des « intrus », étaient annoncés. Notre estomac a tout de même exigé que nous commandions notre repas pour le déguster à notre retour, l’auberge était un passage obligé sur notre route.
Notre piroguier nous attendait et nous avait réservé sa meilleure pirogue. Quels paysages surprenants dans ces mangroves où les racines des arbres s’entremêlent et où les lianes caressent gentiment ma tête. Le calme m’incitet à une somnolence qui était uniquement perturbée par le clapotis de l’eau et quelques cris d’oiseaux marins.
A la sortie de ces canaux, un labyrinthe ombragé que seul le piroguier connaissait un immense bras de mer où les pêcheurs rentraient leurs filets nous attendait. A nouveau une petite plongée dans des canaux ombragés.
Je pensais faire un retour vers la terre ferme, mais quelle surprise, la mer, la mer toujours recommencée , récompense après un effort plein de transpiration qui engageait un long regard vers le calme.
Un endroit paradisiaque où les cocotiers penchaient sur le sable blanc très fin. Je ne pouvais résister à la tentation de plonger dans l’eau chaude qui malgré cela m’a procuré un rafraîchissement bienvenue et je me suis prélassé longuement dans ces eaux limpides d’un bleu turquoise inoubliable et une plage sablonneuse où nous étions les seuls occupants.
Malheureusement tout rêve prend une fin et notre guide nous a rappelé que le piroguier revenait avec son chargement de touristes des 4X4 et qu’il fallait revenir à la réalité pour faire le retour à l’auberge. A contre cœur j’étais bien obligé de me soumettre à cette dure réalité. Le passage dans les mangroves était toujours aussi enchanteur et les nouvelles découvertes étaient nombreuses dues à une luminosité différente de l’aller.
A l’auberge nous avons dégusté des crevettes préparées par la cuisinière que nous avions déjà rencontrée et qui nous attendait avec un calme digne du « mora mora » malgache.
Toute bonne chose ayant une fin je me suis résigné à prendre le chemin du retour sous même canicule mais avec des rencontres différentes, j’ai croisé une multitude d’écoliers, certains en vélo qui souvent ne leur était pas d’une grande utilité vu l’état de la piste qui rentraient après une dure journée de travail avec tout de même le même sourire que les adultes du matin. Rien qu’à l’idée de savoir qu’ils devaient faire ces trajets quotidiennement me confortait dans l’idée qu’il faut être courageux pour aller à l’école contrairement à ceux que les parents emmènent, s’ils le pouvaient jusqu’à dans la classe en voiture, chez nous
Cette impression était encore plus forte quand Raphaël m’ a informé qu’il était en repos jusqu’à dimanche soir et qu’il allait refaire le même chemin que nous venions de parcourir pour rentrer chez lui, il habitait le village où nous avions mangé.
Cette balade à durée quatre heures à l’aller et pareil pour le retour. Mais quels souvenirs fantastiques et je ne regrette pas et serais toujours prêt à la refaire si l’occasion s’en présentait.
Maurice
Créé par fanantenanaespoir le 05 déc 2011 | Dans : voyage
Parti le 23 Octobre avec l’association FANANTENANA, j’ai rejoint mes 15 compagnons de voyage pour un périple de 3 semaines à travers Madagascar. Nous avions pour mission de faire le point sur l’avancement des travaux engagés par l’association au cours de l’année 2011 et de connaître les besoins et projets pour l’année à venir.
C’était mon premier voyage dans ce pays, j’avais donc tout à découvrir.
Ce qui frappe au premier contact c’est sans aucun doute, la misère mais, c’est aussi, la lumière, les couleurs et surtout le sourire toujours accueillant des hommes et des femmes, les rires malicieux des enfants heureux de venir à votre rencontre. Contact spontanés sans arrière pensée, petits instants de complicité partagés dans les sourires échangés.
Mais la misère est là, la pauvreté se révèle tout de suite : vêtements déchirés, pieds nus, sourires édentés. Cela n’entame d’aucune manière la bonne humeur de ces gens et bientôt l’on ne voit plus que leur regard, dans lequel s’exprime tout l’essentiel de l’être.
Partout nous sommes accueillis avec une spontanéité et une simplicité extraordinaires qui peuvent surprendre nos habitudes réservées et défensives en usage dans notre pays. N’est-ce pourtant pas, le moyen d’échange le plus élémentaire entre les hommes ?
Nous sommes surpris de trouver à Madagascar des particularités uniques au monde, notamment une végétation et des animaux que nous ne voyons nul part ailleurs.
Sur les hauts plateaux dans la partie centrale de l’ile, nous découvrons la forêt primaire très impressionnante qui semble figée dans le temps pour l’éternité. Malheureusement hélas, elle est menacée et il en reste si peu (80% ont disparu entre 1900 et 2010) ! Sur ses grands arbres vivent les lémuriens, animaux endémiques.
Les rizières en terrasses offrent au regard un camaïeu de couleurs vives : vert tendre des pépinières de riz, rouge de la terre qui reflète une belle lumière et donne une sorte de gaieté au paysage, enfin posé sur cet ensemble, le bleu du ciel.
Les côtes sont la carte postale des « vacances de rêve », cocotiers penchés sur le sable blanc de la plage baignée d’une eau turquoise.
Ile située dans l’océan indien elle est la synthèse de civilisations venant d’Indonésie et d’Afrique ce qui lui donne une personnalité unique. Elle est composée de 18 ethnies, chacune avec son propre dialecte mais qui sont tous des variantes de la même langue, ainsi tous les malgaches se comprennent et forment vraiment un pays uni, une seule nation.
Le rapport des malgaches avec la vie, la mort, Dieu sont très particuliers. Le culte des ancêtres prend une place prépondérante, les morts les accompagnent dans leur quotidien, toujours présents pour les aider ou les conseiller.. Ils les consultent et leur rend hommage régulièrement.
Ils ont un mode de vie ancestral qui n’a pas subi de changements depuis des centaines d’années. S’ils veulent vivre, ils n’ont n’a pas le choix, ils doivent cultiver le riz pour se nourrir et fabriquer eux-mêmes leurs briques pour construire leur maison et se « débrouiller » pour le reste.
Nous avons eu l’opportunité de rencontrer ou simplement de croiser des personnes dévouées, infirmières ou médecins qui prennent sur leur temps personnel pour venir aider et soigner la population locale, ou des responsables d’associations qui à plus de 80 ans continuent à œuvrer pour créer des écoles, construire des maisons et s’occuper des enfants de la rue .
Bravo, nous nous sentons vraiment tout petit à côté d’eux. Cela réconforte et encourage et laisse penser qu’il y a dans ce pays beaucoup d’avenir et beaucoup de Fanantenana….
Jean-Paul
Créé par fanantenanaespoir le 06 juin 2011 | Dans : voyage
Un pays où, je peux l’assurer, ils trouveront beaucoup de générosité, de solidarité, d’humilité, des valeurs oubliées, ils redécouvriront la débrouillardise, l’adaptation, la simplicité, le respect, le sourire, l’étonnement et je pourrais citer encore et encore …..
1er jour Arrivée à Antananarivo, formalités – nuitée à Tana – Après un vol de plus de 11 heures et de 2 heures de formalités, notre bus TRANS GROUPE HASINA nous conduira à l’hôtel Le SHANGHAÏ . C’est notre premier contact furtif avec la capitale malgache. La ville peut surprendre, peut-être même mettre un peu mal à l’aise à cause de la pollution, des embouteillages, de la mendicité, de l’insécurité à la tombée de la nuit…Il faut oublier les villes dans lesquelles nous vivons. Il faut se laisser pénétrer, immerger au fil des kilomètres dans cette ambiance insolite, riche en diversités en valeur humaine, si chaleureuse, unique.
Antananarivo « la ville des guerriers » est bâtie au sommet de l’une des 12 collines sacrées. C’est une ville verdoyante et ombragée de jacarandas et de frangipaniers.
Le quartier d’Antaninarnina est celui des magasins, des banques, des hôtels et administrations.
La Haute Ville est l’âme de la capitale avec ses palais, ses églises, ses vieilles demeures. Andohalo est le lieu de la culture et de la spiritualité.
Le Rova d’Antonarivo est érigé sur la plus haute collince c’est une enceinte royale qui abrite une nécropole, des pavillons et plusieurs palais
Anatirova ou palais de la reine était la résidence de trois reines du 17ème au 19ème siècle.
jour 2 - Départ en minibus pour Fianarantsoa – hébergement chez les frères – Nous voila partie pour la découverte de cette île . La route serpente entre les tanety, collines de l’Imérina. C’est la région la plus agricole de l’Ile. On distingue les petits villages en brique rouge perchés sur les sommets des collines ou construits près de la route. A chaque arrêt du bus, les enfants, les femmes proposent des cuisses de poulet, des bananes, des galettes de manioc….
Les couleurs ocre, rouge de la terre étonnent notre regard. Le patchwork des rizières en terrasse, s’étagent au flanc des collines. Toute la gamme des verts y est déclinée.
Arrêt à Ambositra pour le déjeuner
Repas du soir au restaurant à Fianar. « La ville où on apprend bien », elle est batie sur deux niveaux. Sur les hauteurs se trouvent les vieux quartiers aux ruelles pavées et les cathédrales. La Cité moderne s’étire dans le bas, la population y est dense, c’est là que se trouvent les quartiers commerçants, la gare, la poste ….
jour 3 – Fianarantsoa environs - journée à Ambalavo avec le grand marché au zébus et parc au lémuriens à Anja. Découverte de la fabrication du papier Antaimoro. La région de Fianar est réputée pour sa production de vignoble « clos Malaza et Lazan’i Betsiléo » et aussi pour sa production de thé « le thé de Sahambavy
jour 4 – Visite de la vallée de la Vakoa -pique nique à la VAKOA
jour 5 - Visite de Fianar -rencontre avec des amis
Départ pour Ambositra à 15h
jour 6 - Ambositra Grande Fête du Vozama – hébergement à l’hôtel – C’est une petite ville avec beaucoup de cachet réputée par son artisanat du bois et de la marqueterie. Il faudra aller visiter les ateliers de sculptures.
jour 7 – Grande Fête du Vozama – hébergement à l’hôtel - Si nous avons un peu de temps, des randonnées sont possibles ; vers la cascade d’Andohariana, le village de Soatanana, la forêt de Tanala ou les villages Zafimaniry
jour 8 – Départ pour Antsirabe – hébergement à l’hôtel LA ROSE DES VENTS- visite de la ville et environs. la ville « où il y a beaucoup de sel » réputée par la fraîcheur de son climat et les sources thermales eau chaude ou minérale , c’est la « Vichy Malgache » . La région est également réputée pour la richesse minéralogique de son sous-sol. Antsirabe est aussi la ville des pousse-pousse. Iholy Claudia nous commentera la visite.
jour 9 – Départ sur Antananarivo – - hébergement à l’hôtel Le SHANGHAÏ- Notre deuxième contact avec la capitale. C’est l’occasion de faire une promenade à pied autour de la place l’indépendance, le palais d’Ambohitsorohitra de style renaissance. Poursuivre par la rue Ratsimilaho et la rue Ranavalona III, la rue des bijoutiers, les commerces de ces rues sont très animées. Traverser la place Rabetafica puis se diriger vers les quartiers d’Andohalo, à droite se trouve la cathédrale. Mais bien d’autres promenades peuvent être faites.
jour 10- Départ pour Anosibe An’Ala en taxi brousse à partir de Moramanga nuitée en bungalows – chute du Niagara – Chute de la mort
jour 11- Visite du collège St Antoine – et de la ville d’Anosibe An’Ala – nuitée en bungalows à Anosibe An’Ala
jour 12 Départ pour Moramanga en taxi-brousse puis reprise de notre bus Boing jusqu’à Andasibe – visite du parc – nuitée au FEON ny’Ala
jour 13 - Andasibe Visite de deux autres parcs – Nuitée au FEON NY’ALA
jour 14 - Départ pour Fénérive – nuitée à LA RUSHIA
jour 15- Depart pour Soanirana Ivongo , abandon des véhicules, embarquement sur le bateau de la Cie Cap Sainte Marie pour l’ile Sainte Marie http://www.cap-sainte-marie.com/ – nuitée à LA CRIQUE
jour 16- Sainte Marie -Découverte de l’île – nuitée à La Crique www.lacrique-saintemarie.com , chacun sera libre d’organiser son séjour sur l’île; baignades, promenades à pieds , en vélo, en moto ou sorties en pirogues etc……
jour 17- Sainte Marie Découverte de l’île – nuitée à La Crique
jour 18- Sainte Marie Découverte de l’île aux nattes – nuitée à La Crique
jour 19 Retour en avion sur Tana - nuitée à Antananarivo
jour 20 - Visite de Tana -nuitée à Antananarivo à l’hôtel le SHANGHAÏ – activité libre
pourquoi pas le lémurs’parc où la ferme des crocodiles
jour 21 Visite Tana – rencontre avec les Frères ou assister le dimanche matin à la messe du père Pedro – nuitée à Antananarivo
jour 22- retour à Paris – nuitée à Paris
jour 23- retour en Alsace